Le tango et candombe sont les expressions musicales et artistiques qui définissent le mieux la culture uruguayenne. En 2009, ces deux genres musicaux ont été inscrits par l’UNESCO Patrimoine Immatériel de l’Humanité. Il est possible d’assister à de nombreuses activités liées au tango et au candombe dans la capitale.
Le tango a une empreinte culturelle forte. Elle est associée à l’histoire des immigrants arrivés en Amérique durant la seconde moitié du XIXe siècle. Pour sa part, l’origine du candombe est encore plus ancienne. Elle date de l’époque coloniale de Montevideo lorsque les Africains vendus comme esclaves adoptèrent un rythme cadencé comme un rituel visant à honorer leurs divinités.
Evoquer le tango c’est bien entendu évoquer Carlos Gardel (El Zorzal ou « la grive »), Julio Sosa (El Varón del Tango ou « l’homme du tango »), Mattos Rodríguez (le père du tango le plus célèbre de toute l’Histoire, le plus populaire, le plus écouté et le plus diffusé : « La Cumparsita »). C’est aussi évoquer la milonga et l’arrabal (ou quartier).
Voir aussi « Espagnol et Tango » dans la rubrique « Cours et tarifs» de notre site.
Evoquer le candombe, c’est évoquer Barrios Sur et Palermo, Rosa Luna et Marta Gularte (les deux artistes les plus importantes du candombe), Morenada et l’immeuble du Medio Mundo. C’est évoquer enfin ce swing de voix incroyable et le déhanché de Ruben « El Negro » Rada. La force et l’influence de ces deux genres est manifeste dans le degré élevé de perméabilité à d’autres styles musicaux et d’autres formes d’art. Comme par exemple le « candombe beat » de Rada, le tango électronique de Bajofondo, la peinture de Figari ou celle de Páez Vilaró.